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[±â»ç¿ø¹®] Reprise : l'Asie s'envole, l'Europe s'enlise
[2È£] 2010³â 06¿ù 01ÀÏ (È­) Sandra Moatti economyinsight@hani.co.kr
Les grands pays émergents sortent renforcés de la crise, mais ils ne sont pas encore de taille à tirer la croissance des économies avancées, encore moins celle de la zone euro. Le mois dernier, et pour la quatrième fois consécutive, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé ses prévisions de croissance à la hausse. Il y a un an, il entrevoyait une reprise faiblarde, avec moins de 2% de croissance mondiale pour 2010. Aujourd'hui, il prédit le double. La page de la "grande récession" de l'année 2009 semble donc tournée. Mais pas pour tout le monde. Les grands pays émergents, Chine en tête, tirent la reprise mondiale. Pour eux, la crise a été un choc externe, brutal certes, mais passager et déjà digéré (dans l'Asie en développement) ou en passe de l'être (en Amérique latine et en Afrique). La situation est très différente dans les pays développés. Aux Etats-Unis et en Europe, les niveaux d'avant la crise sont encore loin d'être rattrapés, tant du côté de la production que de l'emploi. Et dans la plupart des pays dits "riches", la crise laisse un héritage empoisonné, mélange de chômage de masse et de dette publique potentiellement explosive. "La situation est finalement symétrique de celle laissée par la crise de 1997", qui avait alors frappé l'Asie, souligne Guy Longueville, responsable du risque pays chez BNP Paribas: à la fin des années 1990, le FMI dénonçait les dérives du "crony capitalism" (capitalisme de copains) asiatique, les pays émergents avaient accumulé les déséquilibres. Dans les années 2000, ils les ont corrigés, ce qui leur a donné les moyens de faire face à la crise de 2008-2009. Aujourd'hui, les pays développés, pris au piège d'un endettement immodéré, sortent durablement affaiblis de la crise. Leur part dans la production industrielle mondiale a reculé de près de 5 points depuis début 2008, si bien que les émergents fournissent désormais la moitié de la production industrielle mondiale, montre une étude récente d'Euler Hermès (1). Leurs dettes publiques ont explosé, au point de susciter les doutes des investisseurs internationaux quant à la solvabilité de certains Etats. Et leurs marges de manoeuvre pour faire refluer le chômage de masse sont limitées. Du fait de ce basculement, on pourrait être tenté de considérer que pour repartir, nos économies doivent désormais s'arrimer à la locomotive des pays émergents: adieu les consommateurs du Nord, criblés de dettes et menacés de chômage. Bonjour aux consommateurs du Sud, avides de tout et en voie d'enrichissement accéléré. Mais les consommateurs chinois et indiens ne sont pas pr...
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